Comme chaque année, la revue Prescrire publie un état des lieux des « médicaments à écarter pour mieux soigner » car ils présentent une balance bénéfice/risque qui n’est pas favorable aux patients. La liste ne comporte pas de nouveauté par rapport à celle de 2023, mais elle demeure bien longue.
Focus sur trois prescriptions médicamenteuses à proscrire.
L’antidouleur Voltarène®
Parmi les anti-inflammatoires non stéroïdien, le diclofénac par voie orale, vendu sous la marque Voltarène® et des marques génériques, est pointé du doigt par la revue Prescrire. Par rapport à d’autres anti-inflammatoires équivalents, le Voltarène® expose à « un surcroît d’effets indésirables cardiovasculaires », dont l’infarctus du myocarde, ainsi que des « morts d’origine cardiovasculaire ».
L’argile Smecta®
En raison de la présence de plomb, cette argile médicamenteuse conçue pour régler des troubles intestinaux, tout comme les argiles de Bedelix® ou Rennieliquo®, présentent un danger de pollution de l’organisme.
Le Zyban® pour le sevrage tabagique
Autorisée pour le sevrage tabagique, la bupropione du médicament Zyban® « n’est pas plus efficace que la nicotine » alors qu’elle expose notamment à des troubles neuropsychiques, dont des dépressions, et aussi des « réactions allergiques parfois graves ».
Consulter la liste des « médicaments à écarter pour mieux soigner » - Prescrire