Depuis la mise en place de la feuille de route de la santé mentale et de la psychiatrie en 2018, le ministère chargé de la Santé en dresse chaque année le bilan. Le bilan de 2023 fait état d’un avancement significatif, même si des difficultés persistent, voire s’aggravent dans certains territoires, notamment en ce qui concerne l’inadéquation entre les besoins et l’offre en pédopsychiatrie.
De la prévention du suicide…
Les actions phares de prévention ont été déployées, comme le numéro national de prévention du suicide (3114) et le dispositif VigilanS qui consiste à recontacter des personnes ayant fait une tentative de suicide (déployé partout sauf à Mayotte).
Aujourd’hui, au printemps 2024, plus de 100 000 « secouristes en santé mentale » ont été formés, soit le double du seuil atteint en mars 2023, sachant que l’objectif visé est de 150 000 l’année prochaine.
… à la coordination du parcours de soins en santé mentale
Le dispositif MonSoutienPsy, qui permet à des patients d’accéder à des séances prises en charge par la Sécurité sociale, a bénéficié à 243 000 personnes. Le dispositif va bientôt se voir simplifié pour renforcer son impact : la consultation, actuellement de 30 euros, va être revalorisée à 50 euros afin d’inciter davantage de professionnels de santé à participer, le nombre de séances prises en charge va passer de 8 à 12, et la prescription initiale par un médecin sera supprimée.
Pour finir ce rapide bilan de la mise en œuvre de la feuille de route, notons qu’il existe désormais 125 maisons des adolescents, qui accueillent 100 000 jeunes par an, et qu’en 2023, 400 professionnels de santé sont venus renforcer les effectifs des centres médico-psychologiques (CMP).