JNMG. Quatre lettres pour résumer deux journées de formation. Et un acronyme pour désigner les Journées nationales de la médecine générale qui viennent de fermer leurs portes au Palais des congrès de Paris. Le traditionnel congrès automnal organisé par la Revue du Praticien-Médecine générale, cette année encore, a réussi le pari de réunir plus de 1 000 médecins généralistes.
Venus de toute la France et de plusieurs pays francophones, ils ont pu pendant ces deux jours alterner sessions plénières et ateliers, en plus petits comités, dans tous les cas « axés davantage sur le symptôme que sur la pathologie » a expliqué Kristell Delarue, directrice des rédactions de la revue du praticien en ouverture du congrès. L’occasion pour chacun de se mettre à la page dans sa pratique quotidienne et d’actualiser ses connaissances en (re)découvrant les dernières recommandations lors de tables rondes qui ont couru durant ces deux journées intenses.
Conférence à quatre voix
Ainsi, le premier jour, après une conférence à quatre voix - Anne Berger-Carbonne (unité infections associées aux soins et résistance aux antibiotiques, Santé publique France), Alban Dhanani (directeur adjoint en charge des vaccins à l'ANSM), David Lebeaux (unité mobile d'infectiologie, service de microbiologie, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris) et Sandrine Randriamampianina (unité prévention des risques infectieux et environnementaux, Santé publique France)- sur l’antibiorésistance, les congressistes ont pu alterner formation thérapeutique et information sur des sujets plus précis.
Ateliers et tables rondes
L’occasion pour les congressistes de se frotter à des cas pratiques exposés en ateliers par Florian Tabarino (service ORL - chirurgie de la face et du cou, hôpital René Dubos à Pontoise) sur l’« otoscopie », par Jean-Jacques Raynaud (gastro-entérologue, hôpital Avicenne à Bobigny) sur la « découverte d’une tumeur pancréatique en médecine générale », par Alice Courties (rhumatologue à l’hôpital Saint-Antoine à Paris) sur « Les perspectives thérapeutiques dans l’arthrose » ou encore par Emmanuel Raffoux (hématologue, hôpital Saint-Louis à Paris) sur l’« exploration d’une anémie », par Rachel Bocher (chef du service de psychiatrie au CHU de Nantes) sur les « conflits et violences intrafamiliaux et par Olivier Mermet (médecin généraliste et Président de la Société Française d'Accompagnement et de Soins Palliatifs) sur « la place du médecin généraliste dans la rédaction des directives anticipées ».
Le lendemain, tous ont pu, de la même manière, alterner ateliers et rendez-vous de formation pour (re)découvrir des sujets incontournables ou d’actualité, présentés lors de sessions où les situations concrètes le disputaient aux cas cliniques. Deux journées pour des praticiens désireux de se mettre à la page et de croiser des confrères et consœurs venus de toute la France et des pays francophones.