La Journée mondiale de la santé, célébrée ce lundi 7 avril 2025, donne le coup d’envoi d’une campagne d’un an sur la santé maternelle et néonatale. Cette campagne, intitulée, « une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir » sera l’occasion d’inviter les gouvernements et le monde de la santé à redoubler d’efforts « pour mettre fin aux décès maternels et néonatals évitables, et à privilégier la santé et le bien-être des femmes à plus long terme », indique le site de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Un décès évitable toutes les 7 secondes
Selon les estimations actuellement publiées, près de 300 000 femmes perdent la vie suite à des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement chaque année, tandis que plus de 2 millions de nourrissons meurent avant l’âge de un mois et on compte environ 2 millions d’autres enfants mort-nés, rappelle l’OMS. Ce qui représente « environ un décès évitable toutes les sept secondes », poursuit l’agence spécialisée de l’ONU pour la santé publique.
Une journée mondiale dédiée à la santé depuis 1950
Pour mémoire, c’est en 1948, que la Première Assemblée mondiale de la santé demande qu’une journée mondiale de la santé soit instituée pour marquer la création de l’OMS. Et depuis 1950, cette journée est célébrée chaque 7 avril, avec un thème différent. Il reflète le domaine prioritaire qui suscite les préoccupations sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé cette année-là. Mais c’est aussi l’occasion de lancer des programmes de sensibilisation à long terme s’étendant bien au-delà du 7 avril. Pour cette année 2025, sur la base des tendances actuelles, quatre pays sur cinq ne sont pas en voie d’atteindre les cibles consistant à améliorer la survie de la mère d’ici 2030. Un sur trois échouera à atteindre les cibles consistant à réduire la mortalité des nourrissons, diagnostique l’OMS.
Soutien physique et émotionnel
« Les systèmes de santé doivent évoluer de manière à gérer les nombreux problèmes de santé qui ont un impact sur la santé de la mère et du nouveau-né. Il s’agit non seulement de complications obstétricales directes, mais aussi de problèmes de santé mentale, de maladies non transmissibles et de planification familiale. En outre, les femmes et les familles devraient être appuyées par des lois et des politiques qui protègent leur santé et leurs droits », insiste l’Organisation mondiale de la santé.
Dans le monde entier, les femmes et les familles ont besoin de soins de haute qualité leur apportant un soutien physique et émotionnel, avant, pendant et après l’accouchement, réaffirme l’agence de santé internationale. « L’OMS et ses partenaires communiqueront également des informations utiles pour favoriser la grossesse et l’accouchement en bonne santé, ainsi qu’une meilleure santé postnatale », peut-on lire sur le site internet de l’organisation mondiale. Qui invite chacun à participer à cette campagne de sensibilisation (voir lien ci-dessous).