Chaque année, en mars, l’Institut national du cancer (INCa) lance une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal, car s’il est détecté suffisamment tôt, ce cancer peut être guéri 9 fois sur 10. 2e cancer le plus meurtrier en France, il touche plus de 43 000 personnes par an en France.
Plus de 6 millions de dépistages du cancer colorectal ont été réalisés en 2021, soit un taux de participation de seulement 35% (en légère hausse par rapport aux années précédentes) alors que le standard européen est de 45% au minimum.
Dépistage du cancer colorectal : les médecins traitants reçoivent la liste de leurs patients éligibles
Le cabinet du médecin traitant constitue le lieu privilégié pour aborder la question du dépistage. Lors d’une consultation, le praticien peut inciter son patient, répondre à ses questions et enfin lui remettre le kit de dépistage.
D’ailleurs, pour simplifier cette démarche préventive de la part des médecins traitants, l’Assurance maladie leur envoie par courrier depuis décembre dernier, et ce jusqu’en avril 2023, la liste de leurs patients n’ayant pas réalisé, selon les intervalles recommandés, les dépistages de cancer qui les concernent (cancer colorectal, mais aussi cancer du sein et cancer du col de l’utérus).
À noter que certains patients de cette liste ne sont finalement pas concernés en raison d’un dépistage très récent ou d’un suivi spécifique (coloscopie totale réalisée il y a moins de 5 ans par exemple, cf. fiche de l’INCa ci-dessous).
Les modalités d’obtention du kit de dépistage
Pour rappel, le test de dépistage du cancer colorectal peut être fourni par un médecin généraliste, par un pharmacien, ou commandé directement par le patient sur un site dédié (après réception postale de l’invitation envoyée par les centres régionaux des dépistages des cancers).