Au 1er janvier 2023, sont dénombrés 234 028 praticiens en activité, régulière ou intermittente (remplacements ou contrats salariés courts). À noter que ce chiffre inclut les praticiens retraités qui poursuivent une activité. In fine, cela représente une hausse de 8,5% depuis 2010.
Paradoxe, jamais la France n’a donc eu autant de médecins, relève, en substance, l’institution ordinale. Qui note également que la féminisation de la profession poursuit sa tendance à la hausse puisque les femmes sont majoritaires dans les cabinets. Ainsi, au 1er janvier 2023, l’Ordre a comptabilisé 100 928 femmes médecins en activité régulière, contre 96 489 hommes ayant la même situation.
Quant aux entrants et sortants, 20 spécialités présentent des balances négatives. La médecine générale est la plus touchée avec un déficit de -1 146 médecins en 2022. 33 autres spécialités présentent des balances positives avec, en-tête, la gériatrie + 214 médecins.
Au cours des treize dernières années, toutes spécialités confondues, l’activité salariée a détrôné l’activité libérale. Au 1er janvier 2023, l’Ordre a dénombré 48,2% de médecins salariés, 41,5% de médecins libéraux exclusifs et 10,2% de médecins ayant une activité mixte, alors qu’il y a 13 ans, c’est l’activité libérale qui figurait en première position avec 46,5% des médecins ayant choisi ce mode d’exercice, suivie par le salariat (41,9%), puis l’activité mixte (11,5%).
Source : bulletin mars-avril 2023 du Conseil national de l’Ordre des médecins