Une campagne nationale de vaccination contre les HPV (papillomavirus humains) a été lancée il y a quelques jours par l’Institut national du Cancer (INCa) dans près de 7000 collèges. Elle concerne les élèves de 5e.
À la place de la vaccination gratuite proposée dans les établissements scolaires, les parents peuvent se tourner vers leur médecin (généraliste ou pédiatre) comme vers d’autres professionnels de santé : sage-femme, infirmier ou encore pharmacien.
80% des parents pourraient demander l’avis de leur médecin traitant
Quel que soit le lieu de la vaccination HPV, 80% des parents demanderont probablement l’avis de leur médecin traitant (selon une étude réalisée par l’INCa, en avril 2023), car celui-ci constitue un relais de confiance.
C’est pourquoi, dans le cadre de la campagne, un courrier a été adressé aux parents afin de les encourager à le faire, tandis que les médecins, quant à eux, disposent de ressources dédiées pour faciliter leur échange avec les parents et les jeunes. La ressource clé — « Le vaccin contre les HPV, il est vraiment sûr docteur ? » — liste les arguments clés pour répondre aux questions des patients. Parmi ces arguments, citons que la vaccination HPV permet de prévenir jusqu’à 90 % des infections HPV à l’origine de cancers, et que la vaccination des garçons est indispensable, même si la vaccination des filles est prioritaire.
Des taux de vaccination HPV encore trop bas en France
En 2022, seulement 41 % des filles et 8 % des garçons de 16 ans étaient vaccinés, alors que l’objectif visé est de 80 % d’ici 2030. Rappelons que la vaccination HPV des garçons n’est effective que depuis janvier 2021, après que la Haute Autorité de Santé a recommandé, fin 2019, l’extension de cette vaccination aux garçons.