En 2023, le taux de vaccination contre les infections liées aux Papillomavirus humains (HPV) était d’environ 45 % chez les jeunes filles et près de 16 % chez les jeunes garçons. Même si ces taux ont progressé par rapport à l’année précédente, le chemin est encore long avant d’atteindre l’objectif fixé par la stratégie décennale de lutte contre les cancers : 80 % à l’horizon 2030.
La campagne nationale de vaccination HPV organisée l’année dernière dans 7 000 collèges (voir notre article Vaccination HPV : l’avis du médecin traitant est primordial pour les parents) va être généralisée. Ainsi, chaque année, 800 000 élèves auront la possibilité de se faire vacciner gratuitement, avec l’autorisation de leurs parents.
Le « pitch » sur la vaccination HPV
Afin d’accompagner ces parents dans leur décision, le médecin joue un rôle primordial. L’Institut national du cancer a actualisé récemment les arguments clés pour répondre aux questions des patients sur la vaccination HPV. En voici l’essentiel :
Très fréquentes, les infections liées aux HPV peuvent évoluer vers un cancer. Chaque année, elles sont à l’origine de 6 400 nouveaux cas de cancer.
Les vaccins contre les HPV, dont la sécurité a été démontrée par plus 300 millions de doses dans le monde, permettent de prévenir jusqu’à 90 % des infections HPV à l’origine des cancers.
La vaccination HPV est recommandée pour les filles, mais aussi pour les garçons car plus de 25 % des cancers provoqués par les HPV surviennent chez les hommes (le plus souvent des cancers de la gorge, de la bouche…).
Télécharger les arguments clés pour répondre aux questions des patients, Inca